Humidité ambiante

Publié le 11/03/2021

L’hiver est marqué par son intensité météorologique, puis les beaux jours et les rayons du soleil reviennent pour notre plus grand bonheur et celui des abeilles… évidemment ! Mais parfois le froid et l’humidité restent de rigueur.


Comme tout être vivant, si l’abeille a besoin des rayons du soleil pour s’épanouir (cf article sur la luminosité) elle a aussi besoin d’eau. Cette eau qui lui est nécessaire ne doit pas lui être apportée uniquement sous sa forme liquide, mais aussi de manière plus subtile, lorsqu’elle est présente dans l’air : c'est-à-dire de l’humidité ambiante. 

Et pour aider l’abeille, le capteur-indicateur du taux d’humidité ambiante de la base connectée Label Abeille est là !

Explications : 

Les impacts de l’humidité ambiante se répercutent sur l’ensemble des éléments présents dans la ruche : de l’outil-ruche en lui-même, en passant par l’abeille et enfin sur la qualité des produits de la ruche. C’est un point sur lequel il faut être particulièrement vigilant et qui mérite toute notre attention ! 

Les abeilles utilisent l’humidité ambiante dans plusieurs situations : rafraîchissement du couvain en période estivale, construction des alvéoles, … Elles en ont donc besoin. Mais à l’inverse, un trop plein d’humidité peut conduire à la prolifération de mycose et autre champignon. Ce qui risque au contraire de porter préjudice aux abeilles et à leur santé. Les parois de la ruche peuvent par ailleurs en être victime, ce qui fragilise la structure même de leur habitation. 

Les abeilles sont des insectes hygiénistes, elles savent gérer et nettoyer les moisissures, à condition qu'elles restent en proportions raisonnables et que la colonie soit en parfaite santé.


Mais le vrai problème réside dans l’interaction entre miel et humidité... Ces deux termes ne font pas bon ménage ! 

La majorité des d'apiculteurs vivent de la production et de la vente de miel. Or, ce dernier est dit hygroscopique - littéralement "qui absorbe l’eau". Si le miel ne se périme jamais c’est sous la seule condition que son taux d’humidité respecte celui imposé par la législation en vigueur. Si ce n’était pas le cas, les sucres contenus dans le miel fermenteraient sous l’action de l’eau, rendant le miel impropre à la consommation. 

Ce tableau (source) montre la corrélation entre humidité ambiante et taux d’humidité du miel :


Cette humidité relative est à prendre en compte non seulement aux abords de la ruche mais aussi une fois les hausses de miel dans la miellerie pour garantir la meilleure qualité de miel possible. 

Bien avant la mise en pot et la récolte, connaître le taux d’humidité des alentours de son rucher permet de prévoir et d’anticiper les miellées. On peut ainsi suivre la croissance des plantes et les montées de nectar dans les fleurs puis - associé avec l’indicateur de masse - on peut anticiper clairement la récolte de ces miellées par les abeilles. Les données prédictives sont là pour vous aiguiller à travers votre tableau de bord web et mobile.

 

Bien entendu, le taux d’humidité entre en compte dans d'autres moments clefs de la vie de la ruche : période de ponte, d’essaimage, fécondation des reines…. La liste est longue. Connaître le taux d’humidité d’un rucher est l’un des éléments clefs pour connaître la vie d’une colonie, la préserver et l’épanouir.

Vous l‘aurez compris, le capteur d’humidité de notre base connectée est un précieux allié, et rappelez-vous elle est dotée de 9 capteurs !


Emilie Cléguer & Bertrand Laurentin